Amnesty International lance une collection NFT pour défendre le Droit à l’Avortement

L’organisation de défense des droits humains Amnesty International a annoncé le lancement de ses propres NFT pour défendre le droit à l’avortement à travers le monde. Dénommée HU.R.R.A, la collection NFT sera lancée en collaboration avec l’artiste Lucyle Massu et la société Web3 Witloof. Amnesty International est peut-être sur les traces de la Human Rights Foundation qui défend les droits de l’Homme à travers le développement du Bitcoin.  

Défendre le droit à l’avortement avec la collection NFT HU.R.R.A

De plus en plus d’organisations humanitaires et militantes comprennent les opportunités offertes par le Web3 et n’hésitent pas à mettre cette révolution technologique au service d’une cause. La dernière en date est l’organisation de défense des droits Humains Amnesty International. En effet, la section Belge de cette ONG a annoncé le lancement de ses propres NFT pour défendre et promouvoir le droit à l’avortement en Belgique et à travers le monde.

La collection NFT d’Amnesty International est baptisée HU.R.R.A signifiant Human Rights = Right to Abortion. Pour sa réussite, Amnesty International s’est associé à l’artiste Lucyle Massu et à la société Web3 Witloof. Ces deux partenaires ont en commun la défense des causes militantes à travers l’art et le Web 3.0.

Lauréate du Prix de la Fondation Boghossian, Lucyle MASSU est une artiste mettant en lumière les injustices. C’est elle qui est à la base de la collection NFT HU.R.R.A après avoir été indigné par la décision de la Cour suprême des États-Unis de refuser le droit à l’avortement. Witloof est quant à elle une maison d’édition d’art numérique en Belgique dont l’objectif est d’aider les artistes et les organisations à effectuer leur transition vers le Web 3.0. Tenue par le célèbre éditeur et militant Luc Pire, la société Witloof coéditera la collection NFT HU.R.R.A. 

Le projet HU.R.R.A est innovant en ce sens qu’il allie défense des droits humains, promotion artistique et innovation portée par les NFT. Le directeur de la section belge d’Amnesty International espère que ce projet permettra de défendre efficacement le droit à l’avortement.  

Gageons que cette initiative dans un champ encore peu exploré du monde numérique permettra de faire progresser dans le monde réel le respect de ce droit humain.

Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International.

Selon Amnesty International, l’inauguration officielle de la collection NFT HU.R.RA interviendra début mars en marge de la Journée internationale des droits des femmes début mars. En avril, 10 000 NFT seront mis en vente. La plateforme de vente de ces NFT n’a pas été communiquée. Toutefois, un site dédié au NFT HU.R.R.A est déjà créé et pourra fournir plus d’informations à l’avenir. 

Amnesty International sur les traces de la Human Rights Foundation ? 

La cryptomonnaie est un puissant outil de défense et de promotion des droits Humains. Bien avant Amnesty International, la Human Rights Foundation l’avait déjà compris. Cette organisation américaine de défense des droits humains a mis en place en 2020 un fonds de développement du Bitcoin. Dans le cadre de ce fonds, la Human Rights Foundation subventionne des projets et acteurs promouvant l’utilisation du Bitcoin.

Il y a six mois, 325 000 dollars ont été donnés à une dizaine de projets en appui à leurs efforts de développement du Bitcoin. Parmi les bénéficiaires figure l’African Bitcoin Conference dont la première édition a été organisée au Ghana l’an passé. 

La révolution technologique portée par le Web 3.0 offre plusieurs opportunités. À l’exemple d’Amnesty International, plusieurs personnes et organisations sautent dessus pour faire avancer les causes qu’ils défendent. Peu importe dans quel domaine vous intervenez, vous pouvez aussi l’utiliser pour votre projet, votre vision ou votre combat.