Le candidat à la présidentielle US Robert Kennedy vante Bitcoin

Le démocrate Robert Kennedy dénonce la guerre que mène l’administration Biden contre les cryptomonnaies. Pour ce candidat déclaré à l’élection présidentielle américaine de 2024, le Bitcoin est un moteur d’innovation. Cet avocat environnementaliste répond également à ceux qui accusent le Bitcoin d’être un désastre environnemental ou une source de financement du terrorisme.

Le Bitcoin est une innovation à promouvoir

Depuis quelques mois, les Etats-Unis mènent une guerre acharnée contre les cryptomonnaies. Face aux harcèlements judiciaires et à l’imposition d’amendes exorbitantes, certaines plateformes crypto ont été contraintes de mettre fin à leurs activités aux USA.

Au-delà de la guerre contre les exchanges crypto, l’administration Biden envisage un régime fiscal très sévère pour l’écosystème crypto. Les Etats-Unis envisagent de taxer le minage de crypto jusqu’à 30 % du coût de consommation énergétique. Les acteurs pourraient également être soumis à une taxe de 40 % de leurs revenus selon la proposition du budget 2024. Joe Biden espère ainsi faire ombrage à l’industrie crypto et développer plutôt une monnaie numérique de banque centrale (CBDC).

Ces mesures anti-crypto ont déjà rencontré une forte résistance de certains membres du parti Républicains. On peut notamment citer le sénateur Mike Lee ou le gouverneur de Floride Ron Desantis. Même dans le camp du président Joe Biden, la guerre contre la crypto ne fait pas l’unanimité. Robert Kennedy, candidat démocrate à la présidence aux États-Unis, a notamment vanté le Bitcoin qu’il présente comme un moteur d’innovation. Par la même occasion, Robert Kennedy a critiqué les mesures prises par l’administration Biden qui entravent l’industrie crypto aux USA tout en la favorisant ailleurs. 

Le Bitcoin n’est pas un désastre écologique

Le Bitcoin a toujours été présenté par ses détracteurs comme un désastre écologique. Greenpeace, la BCE, les économistes présentent souvent le Bitcoin comme un actif pollueur. C’est sans doute pour cette raison que le président Biden a proposé une taxe de 30 % sur la consommation d’énergie. Ces inquiétudes environnementales sont fausses, estime Robert Kennedy qui est aussi un avocat spécialiste de l’environnement.

Tout en reconnaissant que la consommation d’énergie est une préoccupation, Robert Kennedy trouve quelques exagérations chez les détracteurs du Bitcoin. Il note par exemple le fait que le Bitcoin consomme presque autant que les jeux vidéo. Pourtant, personne ne demande leur interdiction, constate-t-il. Pour lui, les inquiétudes environnementales sont un prétexte des détenteurs du pouvoir pour combattre un actif qu’ils n’arrivent pas à contrôler. Une réponse qui rappelle la tribune du président salvadorien Nayib Bukele aux détracteurs du Bitcoin.

L’argument environnemental est un prétexte sélectif pour supprimer tout ce qui menace les structures de pouvoir des élites. Bitcoin, par exemple.

Robert Kennedy

Le Bitcoin est la monnaie de la liberté

Robert Kennedy revient également sur les accusations présentant le Bitcoin comme un outil de financement des crimes en raison de sa confidentialité. C’est une accusation récurrente et servant de prétexte à des restrictions contre les utilisateurs crypto dans de nombreux pays.

Il estime cependant que la confidentialité est un besoin pour les citoyens, activistes et opposants politiques face à la répression des gouvernements. Comme la Human Rights Foundation, Robert Kennedy estime que grâce au contrôle des comptes bancaires et les plateformes de paiement, les gouvernements peuvent aisément harceler les dissidents politiques. Ainsi, le Bitcoin est un salut pour eux, en attendant que les gouvernements soient dignes de confiance.

Les gouvernements harcèlent leurs ennemis et écrasent la dissidence en contrôlant les comptes bancaires et les plateformes de paiement. Jusqu’à ce que nous rétablissions la confiance dans le gouvernement (une perspective lointaine), nous avons besoin d’argent et de crypto pour garantir la liberté.

Robert Kennedy


Robert Kennedy appelle à la diversification du système monétaire américain. Pour lui, la crise bancaire actuelle aux Etats-Unis est un indicateur de la fragilité du système centralisé. Sera-t-il entendu par Joe Biden ? Pas sûr, mais le fait qu’une personne de son rang comprenne les enjeux autour du Bitcoin est une preuve de la percée de notre industrie.