Vite, Vendez vos Cryptos, Bitcoin va à 0 pour ce Prix Nobel d’Economie !

Les critiques contre le bitcoin fusent de partout alors que le marché est au rouge et que de grands acteurs du secteur crypto sont en difficulté. Le prix Nobel d’économie Paul Krugman a vivement critiqué la blockchain dans une récente tribune. L’économiste a même affirmé qu’au vu des signes affichés, le Bitcoin tend à sa disparition complète.

La blockchain et le crypto, ça ne sert à rien

Le bear market prolongé et l’effondrement de FTX ont réveillé les critiques contre la cryptomonnaie. Après la banque centrale Européenne, c’est autour du lauréat du prix nobel d’économie de s’en prendre au Bitcoin. Dans une tribune parue dans le New York Times, Paul Krugman estime que les cryptomonnaies ont échoué et ne servent à rien.

Donnant l’exemple du Bitcoin, Paul Krugman affirme que cet actif a été créé pour faire ombrage aux tiers de confiance. Les investisseurs en Bitcoin espèrent protéger leurs économies en ne les mettant pas entre les mains des banques et des gouvernements souvent corrompus. Pourtant, les acteurs de la cryptosphère auxquels les investisseurs du Bitcoin recourent sont plus susceptibles de voler leurs fonds que les banques et les gouvernements, estiment le prix Nobel.

La raison d’être initiale de Bitcoin était qu’il éliminerait le besoin de confiance – vous n’auriez pas à vous soucier des banques qui s’emparent de votre argent ou des gouvernements qui gonflent sa valeur. En réalité, les banques volent rarement les actifs de leurs clients, tandis que les institutions crypto succombent plus facilement à la tentation.

Paul Krugman, Prix Nobel d’Economie

Il nous semble important de rappeler au Prix Nobel Paul Krugma qu’il existe des wallets décentralisés. Ceux-ci permettent aux investisseurs d’avoir un contrôle absolu sur leurs fonds à l’aide d’une simple clé privée. Le recours aux entreprises crypto comme Binance, Bybit, … pour la garde des fonds est juste une option.

Dans la cryptosphère, confier la gestion de ses actifs à une tierce personne est d’ailleurs fortement déconseillé. Comme ne cessent de le répéter les avertis en crypto, PAS VOS CLÉS, PAS VOS ACTIFS. Sur ce point, le Bitcoin a sans aucun doute réussi en tant qu’alternative aux tiers de confiance.

Sur un tout autre chapitre, Paul Krugman affirme que le bitcoin ne sert vraiment pas de valeur refuge. Le prix nobel estime par exemple, que les monnaies fiduciaires ne sont soumises à l’inflation forte que lors des chaos politiques. Par contre, le bitcoin, qui lui, n’est basé sur rien, peut s’effondrer à tout moment. Le prix Nobel en veut pour preuve le bear market actuel après des ATH folles atteints par plusieurs cryptomonnaies il y a un an.

Depuis les prix des crypto-actifs ont chuté et un nombre croissant d’institutions du secteur se sont effondrées… C’est une histoire incroyable et aussi une tragédie. Ce ne sont pas seulement les petits investisseurs qui ont perdu une grande partie sinon la totalité de leurs économies. La bulle crypto a eu un impact énorme. 

Paul Krugman, Prix Nobel d’Economie

Soyons clairs, Paul Krugman a raison de dire que le prix du bitcoin s’est effondré. Il y a un an, le bitcoin se négociait à plus de 68 000 $. Aujourd’hui sa valeur oscille autour de 17 000 $. Les investisseurs Bitcoin de court terme et/ou ceux qui ne pratiquent pas des stratégies simples d’investissement crypto comme le DCA sont sans doute en perte. Par contre sur le long terme, le bitcoin a su prouver son efficacité.

Ce que Paul Krugman ne dit pas est que les monnaies fiduciaires ne s’en sortent pas mieux non plus. L’inflation continue de saigner le monde, y compris l’Europe. Des pays comme l’Estonie, la Lituanie ou la Lettonie connaissent des taux d’inflation mensuels supérieurs à 20 % alors qu’ils ne sont pas en crise politique. 

Le bear market actuel emportera le bitcoin avec lui

Paul Krugman a toujours été un vif critique du bitcoin et de toutes les cryptomonnaies. Néanmoins, il n’a jusqu’à présent jamais évoqué sa disparition. En 2021 sur Twitter, il a même renoncé à prédire la mort imminente du Bitcoin. Pour lui, il fallait prendre le bitcoin comme une secte devant survivre indéfiniment.

Paul Krugman semble maintenant changer de discours. Pour lui, le bear market actuel n’est pas un hiver crypto qui va se passer comme les précédents. Il s’agit cette fois-ci d’un hiver sans fin qui précède la fin du monde de la crypto. 

Le prix Nobel fonde sa conviction sur quelques signes. En plus de l’effondrement de FTX, l’économiste note notamment l’abandon par nombreux acteurs des projets en lien avec la blockchain. Il cite notamment l’exemple de la bourse australienne qui a annulé son projet d’utilisation d’une plateforme blockchain après 5 ans d’essai infructueux qui lui ont coûté près de 168 millions de dollars. Paul Krugman cite aussi en exemple le géant du transport maritime Maersk, le géant du transport maritime qui a abandonné son projet d’utilisation de la blockchain pour gérer les chaînes d’approvisionnement.

Beaucoup de gens disent que nous traversons un hiver crypto. Cela ressemble de plus en plus à Fimbulwinter, l’hiver sans fin qui, dans la mythologie nordique, précède la fin du monde – en l’occurrence le monde de la crypto, pas seulement les cryptomonnaies, mais toute l’idée d’organiser la vie économique autour de la fameuse blockchain … Au milieu du bruit et de la fureur suscités par FTX, je ne sais pas combien de personnes ont remarqué que les quelques institutions qui ont sérieusement essayé d’utiliser les blockchains semblent abandonner.

Un homme perspicace (?)

Les informations sur FTX et l’abandon des projets blockchain par certains grands acteurs ont l’air apocalyptique. Néanmoins, il faut toujours faire la différence entre la faillite d’un acteur d’un secteur avec la faillite du secteur lui-même. 

Pour ce qui est de la cryptomonnaie, le secteur a déjà connu bien pire que la faillite de FTX. Il s’est malgré tout relevé. C’est notamment le cas de la chute de l’exchange Mt. Gox en 2014. Comme l’explique Chainalysis, Mt. Gox était bien plus grand que FTX lors de sa chute. Au cours de l’année qui a précédé sa fermeture, Mt. Gox représentait en moyenne 46 % des volumes des transactions crypto. FTX ne représentait en moyenne que 13% lors de son effondrement. Bref à vous de vous faire votre opinion.