Aujourd’hui, dans ce nouveau cointerview, nous avons le plaisir de vous présenter Romain Verlomme-Fried, un commissaire-priseur qui a réussi à expliquer les NFT de manière simple et amusante lors du concours d’éloquence Wallcrypt. Romain est une figure fascinante dans le monde de l’art et de la technologie, et son parcours unique offre un aperçu précieux de l’intersection entre ces deux domaines.
- Présentation de notre invité Romain
- Discussion sur l’Art et les divers projets de Romain
- Comment on fait coin-crètement pour évaluer des oeuvres d’art, et l’ART en général ?
- Comment peut on utiliser le Web3 dans ton métier du coup ?
- En tant que commissaire-priseur, comment te positionnes-tu sur le sujet de la génération d’images par des intelligences artificielles ? Considères-tu qu’un robot qui peint crée de l’art ? Quelle est ton opinion sur le débat qui oppose certains artistes qui estiment que la création d’images par des IA, comme par exemple Dall.e , n’est pas de l’art ?
- Possèdes-tu des cryptos ou des NFT ?
- En tant que commissaire-priseur, crois-tu que ton expertise te donne un avantage pour estimer la valeur de certains NFT mieux que ceux qui n’ont pas cette compétence ? Existe-t-il des outils d’analyse que tu recommanderais, semblables à ceux que tu utilises dans ton travail quotidien ?
- Tu as mentionné quelques artistes et ta passion pour les cryptos et les NFT. En plus de ton rôle en tant que commissaire-priseur, peux-tu nous parler des projets spécifiques dans lesquels tu es actuellement impliqué dans le domaine des cryptos ?
- Tu peux nous en dire plus sur Artorus ?
- Dans le domaine de la collection, certains pays sont-ils plus actifs que d’autres, Dubai par exemple ? Collectent-ils davantage certaines pièces que d’autres ?
- Rubrique COIN
- Donc, commençons par le « C ». As-tu une crypto que tu aimerais mettre en avant ? Bien sûr, essayons de garder cela pertinent et évitons les mèmes perdus sur une blockchain obscure.
- Ok, on passe au O pour “Organisation”, autre que celles ou tu es impliqué évidemment !
- Passons maintenant au “I” pour Innovation. Connais-tu une entreprise, un projet, ou une communauté qui, selon toi, fait preuve d’innovation dans le domaine de la blockchain, des cryptos, ou des NFT ?
- D’accord, pour conclure notre discussion sur ce thème, je vais te poser une dernière question, en lien avec le N de notre acronyme : NFT. Y a-t-il un projet NFT spécifique que tu souhaiterais mettre en avant ?
- Pour conclure, pourrais-tu résumer Artorus en seulement trois mots ?
Présentation de notre invité Romain
Romain, peux-tu te présenter à nos lecteurs et nous parler de ton parcours ?
Salut Gaétan et merci pour l’interview.
Je m’appelle Romain Verlomme-Fried, je suis un commissaire-priseur qui a basculé dans le monde du Web 3.0 en 2020. J’ai découvert la blockchain et les NFT et cela a complètement changé ma perspective sur le marché de l’art. Je suis fasciné par la manière dont la technologie peut transformer notre façon de voir et d’apprécier l’art.
Comment as-tu commencé à t’intéresser au Web 3.0 et aux NFT ?
Tu sais, en tant que commissaire-priseur, je me suis toujours demandé comment tracer la provenance des objets que je vendais. Avant 2020, je n’avais aucune idée de la blockchain ou des NFT. J’ai essayé de travailler avec des codes-barres, mais certains objets ne sont pas adaptés pour ça. Les petits objets, les très gros objets… Alors j’ai basculé sur du QR code, qui permet d’avoir un peu plus d’informations sur l’objet sur lequel il est collé. Mais ça ne s’adapte pas à tout. Tu ne vas pas coller un QR code sur un tableau de Picasso à 10 millions d’euros, même sur le châssis.
Puis, j’ai rencontré quelqu’un qui m’a parlé de la blockchain et des NFT. Il m’a expliqué que je pourrais utiliser la photogrammétrie pour créer un NFT de chaque objet, ce qui résoudrait mon problème de traçabilité. J’ai alors commencé à me former dans ce domaine en constante évolution.
Merci Romain pour cette présentation ! Mais dis-moi, comment se fait-il que nous fassions cette interview ensemble ?
J’ai été invité à un concours d’éloquence organisé par Jean-Luc Lasquellec et WallCrypt lors du salon Virtuality à Paris. D’ailleurs vous étiez partenaire de ce salon si je me souviens bien !
Bref, le défi était d’expliquer les NFT à un public sans utiliser de jargon technique. Au départ, je pensais être juré, mais j’ai fini par apprendre que j’allais être sur scène, devant 250 personnes.
Cela m’a demandé une certaine préparation. Même si je suis généralement à l’aise en improvisation, cette fois, c’était différent. J’avais trois minutes, pas une seconde de plus, pour expliquer un concept complexe de manière simple.
J’ai choisi d’aborder le sujet de manière ludique, en montrant comment notre vie est de plus en plus dématérialisée. J’ai parlé de la valeur des données et de la manière dont le web 3.0 nous permet de reprendre le contrôle de notre monde numérique.
Et, devine quoi ? J’ai gagné ce concours. C’était un excellent exercice pour sortir de ma zone de confort et me confronter à un public curieux. Le concours a été largement relayé par les médias, dont Coinpri qui était sponsor et partenaire de l’évènement, ce qui a contribué à sa réussite.
Ton média avait promis une interview exclusive au gagnant, donc me voilà.
Discussion sur l’Art et les divers projets de Romain
Comment on fait coin-crètement pour évaluer des oeuvres d’art, et l’ART en général ?
L’évaluation d’une œuvre d’art est un processus complexe, un peu comme diagnostiquer une maladie. On commence par identifier l’artiste, en utilisant des outils et des bases de données. Ces bases de données, qui ont commencé à être partagées à la fin des années 90, nous permettent de retracer les ventes et les prix récents de l’artiste en question.
Avant l’ère numérique, nous, commissaires-priseurs, étions comme une sorte de blockchain humaine. Nous conservions les enregistrements de toutes les transactions, servant de tiers de confiance dans le monde de l’art.
Une fois l’artiste identifié, on examine la technique utilisée pour l’œuvre. La valeur de l’œuvre varie en fonction de la technique. Par exemple, une huile sur toile est généralement plus précieuse qu’un dessin.
Enfin, on regarde les prix de réalisation en vente pour faire une estimation. Par exemple, si les dernières œuvres de Picasso de cette taille et de cette technique se sont vendues de 10 à 20 millions, alors on estime le tableau entre ces montants. C’est un processus très précis, basé sur des données concrètes et une connaissance approfondie du marché de l’art.
Comment peut on utiliser le Web3 dans ton métier du coup ?
On peut déjà enregistrer des ventes sur différentes marketplaces, mais elles ne communiquent pas toujours bien entre elles. C’est un peu compliqué, mais je suis sûr qu’avec le temps, ces informations deviendront plus accessibles.
Peut-être que nos bases de données de commissaires-priseurs pourront un jour intégrer les ventes d’autres plateformes. Je ne sais pas encore comment, mais je suis convaincu que nous y arriverons.
Le Web3 et les NFT sont déjà bien intégrés dans le monde de l’art. Le terme « NFT » pourrait même disparaître de notre vocabulaire, remplacé par quelque chose de nouveau, comme cela s’est produit avec l’intelligence artificielle.
Ce qui est excitant, c’est que la technologie évolue plus vite que la réglementation. Chaque jour apporte quelque chose de nouveau, ce qui rend ce domaine à la fois stimulant et passionnant.
En tant que commissaire-priseur, comment te positionnes-tu sur le sujet de la génération d’images par des intelligences artificielles ? Considères-tu qu’un robot qui peint crée de l’art ? Quelle est ton opinion sur le débat qui oppose certains artistes qui estiment que la création d’images par des IA, comme par exemple Dall.e , n’est pas de l’art ?
Le débat sur qui est l’artiste d’une œuvre créée par un robot – le robot, le programmeur, ou le propriétaire du robot – est complexe. En droit français, l’artiste a des droits patrimoniaux, comme recevoir une partie des profits de la vente de son œuvre et le droit moral sur son œuvre. Mais si l’artiste est un robot, ça soulève des questions.
On a du mal à légiférer sur les NFT, alors légiférer sur ça ? L’intelligence artificielle n’est ni intelligente ni artificielle. Derrière, il y a des programmeurs qui créent un logiciel. Mais si une IA commence à prendre des initiatives, on entre dans le domaine de la science-fiction.
Pour le moment, la plupart des artistes qui travaillent avec l’IA ont un processus bien défini.
Mais, imagine un robot qui se gère tout seul, qui produit une œuvre par jour en lien avec l’actualité, et les partages sur Twitter, voire les vend sur des marketplaces NFT tout seul. Si un robot peut faire tout ça, alors nous n’aurions plus le contrôle. Le robot serait l’artiste.
Je ne sais pas si c’est souhaitable, mais du point de vue artistique, il serait intéressant de voir ce que pourrait faire une IA avec carte blanche. Pour l’instant, je pense que ce sont les programmeurs qui ont les droits sur la production artistique. Si on devait diviser les droits, ce serait selon le nombre de personnes impliquées dans la création du logiciel.
Possèdes-tu des cryptos ou des NFT ?
Oui, absolument, je possède des cryptos et j’en achète encore régulièrement.
En ce qui concerne les NFT, j’ai acheté mon premier sur OpenSea en 2021 simplement parce que j’aimais l’art. C’est vrai que la première fois que l’on visite OpenSea, c’est un peu déroutant parce qu’il y a des dizaines, voire des centaines de milliers de NFT et on ne sait pas vraiment quoi chercher. C’est quelque chose qu’ils pourraient améliorer.
J’ai continué à acheter des NFT de collection, choisissant ce qui me plaisait plutôt que ce qui pourrait prendre de la valeur. Je suis tout particulièrement fan des œuvres « phygitales » qui ont un pendant physique avec le NFT comme des sculptures.
En tant que commissaire-priseur, crois-tu que ton expertise te donne un avantage pour estimer la valeur de certains NFT mieux que ceux qui n’ont pas cette compétence ? Existe-t-il des outils d’analyse que tu recommanderais, semblables à ceux que tu utilises dans ton travail quotidien ?
En tant que commissaire-priseur, je pense que mon expertise me donne un avantage pour évaluer la valeur des NFT. Dans l’art, l’originalité et l’innovation sont essentielles.
Si vous envisagez d’acheter des NFT, voici quelques conseils :
- Privilégiez les œuvres uniques ou les éditions limitées : ces œuvres ont tendance à se démarquer et peuvent avoir une plus grande valeur à long terme.
- Achetez ce que vous aimez : l’art est subjectif, et si vous achetez une œuvre que vous aimez, vous aurez toujours de la valeur pour vous, même si sa valeur marchande fluctue.
- Suivez les artistes actifs sur les réseaux sociaux et présents dans les grandes expositions : ces artistes ont une visibilité plus grande et sont plus susceptibles d’être reconnus par les grands collectionneurs et les institutions d’art.
Les artistes les plus visibles ont généralement plus de chance d’être collectionnés par de grands noms. C’est un schéma classique dans le monde de l’art : les acheteurs, les collectionneurs et les exposants ont une grande influence sur le prix des œuvres.
Historiquement, il y a toujours eu des « faiseurs de roi » qui ont influencé le marché de l’art. Par exemple, les Médicis à Florence ou Vollard en France, qui a été le premier à exposer Picasso. Lorsqu’il a exposé Picasso pour la première fois dans les années 1901, la cote de Picasso a explosé. Les artistes que nous voyons aujourd’hui dans les grandes expositions sont probablement ceux dont la valeur va augmenter.
Enfin, il est important de suivre des artistes qui, en plus d’être très sympathiques, continuent à produire régulièrement et qui seront présents sur la scène artistique pendant longtemps. Ces artistes ont plus de chancchancees de développer une œuvre cohérente et significative, ce qui peut augmenter leur valeur à long terme.
Tu as mentionné quelques artistes et ta passion pour les cryptos et les NFT. En plus de ton rôle en tant que commissaire-priseur, peux-tu nous parler des projets spécifiques dans lesquels tu es actuellement impliqué dans le domaine des cryptos ?
Je suis impliqué dans plusieurs projets passionnants liés à la crypto. J’ai fondé « Token to me », une structure qui offre des conseils pour organiser des ventes aux enchères, comme celle qu’on a organisées avec Fauve, la première vente aux enchères physiques de NFT en France. Nous aidons aussi à intégrer des solutions de paiement Web 3 dans divers secteurs.
J’ai également participé à la création de la NFT Factory à Paris, un espace dédié à la production et à l’exposition de NFT. C’est un projet en plein essor qui a ouvert il y a quelques mois.
En parallèle je suis également co-directeur artistique d’Art Can Die une structure basée en partie à Dubai qui promeut des artistes hybrides et produit des objets d’art physiques hors norme. Nous assistons les artistes en fournissant les moyens nécessaires pour réaliser leurs rêves artistiques, que ce soit en obtenant un bloc de 10 tonnes de marbre pour une sculpture ou en aidant à la transformation de leur œuvre en NFT. Ces créations sont ensuite vendues, transformées en NFT, et moi, en tant que directeur artistique, je guide le processus de sélection basé sur des critères tels que l’antériorité de l’artiste, ses expositions précédentes, l’originalité de son travail, le segment de prix et bien plus encore.
Récemment, j’ai repris une entreprise appelée Artorus qui dématérialise les pièces d’or et d’argent via le système NFT. Notre objectif est de rendre le marché de la numismatique plus accessible en permettant à tout le monde, sans connaissance techno ou numismatique, d’acheter, de vendre et de posséder ces pièces sans avoir à les manipuler physiquement. Nous travaillons avec des partenaires à Monaco, Dubai, Paris et Luxembourg pour numériser ces pièces, qui sont conservées dans des coffres sécurisés.
Nous prévoyons également de lancer des collaborations artistiques pour ajouter une dimension créative à ce processus. Les acheteurs de NFT pourront soit gagner la pièce physique par tirage au sort, soit la recevoir directement chez eux.
Tu peux nous en dire plus sur Artorus ?
Artorus est une initiative que j’ai reprise il y a quelques mois, visant à révolutionner le marché traditionnel de la numismatique, qui repose principalement sur des transactions physiques de pièces, souvent en or ou en argent. Ces transactions peuvent être compliquées, nécessitant des déplacements, des rendez-vous et une sécurité élevée pour le stockage des pièces.
Pour résoudre ces problèmes, nous avons décidé de numériser les pièces et de les transformer en NFT. Nous avons établi des partenariats avec de grands revendeurs de pièces basés à Monaco, Dubai, Paris, Luxembourg et d’autres endroits. Ces partenaires, qui ont également des problèmes de vente de pièces par correspondance, conservent les pièces dans leurs coffres sécurisés.
La blockchain et le système NFT nous permettent de suivre les pièces sans avoir à les déplacer, donnant la propriété d’une pièce conservée dans le coffre du vendeur à l’acheteur du NFT. Cette solution s’adresse à une nouvelle génération d’acheteurs qui souhaitent diversifier leurs gains en crypto, mais aussi à ceux qui sont déjà dans la numismatique et cherchent à développer leur business, ou simplement investir dans les métaux précieux facilement.
Nous avons lancé cette solution sur notre site internet. Les détenteurs de NFT ne sont pas captifs et peuvent échanger leur NFT sur OpenSea ou tout autre marché. Ils peuvent payer en crypto ou en fiat sur le site.
En plus de cela, nous avons décidé d’ajouter une dimension artistique à notre travail. Nous avons commencé à lancer des collaborations avec des artistes que j’apprécie particulièrement et qui aiment aussi travailler sur le côté physique. L’achat d’un NFT peut donner droit à la pièce physique, soit par un tirage au sort, soit en l’envoyant automatiquement chez l’acheteur.
Actuellement, Artorus est en pleine levée de fonds. Bien que la numismatique soit un domaine de niche, elle représente des dizaines de milliards de chiffres d’affaires par an. Nous espérons dynamiser ce marché, qui est encore largement basé sur des catalogues papier, en apportant des solutions innovantes du web 3.
Dans le domaine de la collection, certains pays sont-ils plus actifs que d’autres, Dubai par exemple ? Collectent-ils davantage certaines pièces que d’autres ?
Presque tous les pays ont fabriqué des pièces d’or avec un point culminant vers la fin du 19e siècle. En France, par exemple, des pièces en argent étaient toujours fabriquées dans les années 70. Aujourd’hui, avec le coût élevé du métal, il est impensable de fabriquer des pièces en argent.
Au cours des 20 dernières années, la valeur de l’or a été multipliée par ~6, de manière assez constante. C’est similaire à l’évolution du Bitcoin, car comme l’or, l’offre de Bitcoin n’est pas extensible. L’argent, utilisé dans presque tous les appareils électroniques, est également limité en réserve et son prix est donc susceptible d’augmenter.
Il est intéressant de noter les parallèles entre la cryptomonnaie et les métaux précieux. Par exemple, la terminologie utilisée pour la fabrication des pièces de monnaie est la même que celle utilisée pour la création des NFT. « Frapper » une pièce est similaire à « minting » un NFT.
La valeur d’une pièce dépend de plusieurs facteurs, tels que sa rareté, son fabricant et l’atelier qui l’a produite. Par exemple, le prix d’une pièce en or de Napoléon peut varier considérablement en fonction de l’atelier de fabrication. Pour l’instant, nous nous concentrons sur des pièces qui ont une corrélation avec les métaux précieux.
En ce qui concerne les pièces qui sont plus cotées que d’autres, cela dépend de la rareté, de qui l’a gravé et de l’atelier qui l’a produite. Par exemple, une pièce en or de Napoléon peut varier énormément en prix en fonction de l’atelier de fabrication. J’ai déjà vendu des pièces américaines à 150 000 euros, il y a des pièces très rares.
Il existe de nombreuses possibilités de collaboration, par exemple avec des musées de monnaie. Nous pourrions même envisager de travailler avec des numismates pour explorer d’autres types de pièces ou de devises. Les collectionneurs pourraient utiliser notre plateforme pour « minter » leurs propres pièces.
Mon travail actuel consiste à mi-temps à travailler dans le monde physique, ce qui me donne une perspective réelle sur le marché de la numismatique. Je mène des enchères de pièces d’or et d’argent dans le monde physique, ce qui me donne un aperçu en temps réel des prix de ces collections. C’est là que mon rôle dans le monde dématérialisé se connecte avec mon rôle dans le monde tangible et physique.
Rubrique COIN
Passons à notre nouvelle rubrique « COIN » – un clin d’œil à Crypto, Organisation, Innovation, et NFT. Pour chaque catégorie, nomme une personne ou une entreprise à mettre en avant. Qui sait, ils pourraient être nos prochains invités !
Donc, commençons par le « C ». As-tu une crypto que tu aimerais mettre en avant ? Bien sûr, essayons de garder cela pertinent et évitons les mèmes perdus sur une blockchain obscure.
Casper, car j’aimerais en apprendre encore plus sur le projet et ses actualités, alors pourquoi pas via une interview ?
Ok, on passe au O pour “Organisation”, autre que celles ou tu es impliqué évidemment !
Je vais mentionner un collectif artistique qui me tient à cœur, GXRLS REVOLUTION. C’est un collectif parisien dirigé par deux femmes talentueuses qui mettent en valeur les projets artistiques féminins. Leur travail explore l’identité dans le contexte actuel, abordant des sujets comme le « wokeness ». J’ai été impressionné par leurs expositions, notamment la dernière à la Galerie IHAM à Paris. Elles se consacrent à la promotion de la création artistique féminine à l’international.
Passons maintenant au “I” pour Innovation. Connais-tu une entreprise, un projet, ou une communauté qui, selon toi, fait preuve d’innovation dans le domaine de la blockchain, des cryptos, ou des NFT ?
Un projet innovant qui m’a récemment impressionné est Prompt ID. Ils développent un environnement basé sur l’IA pour aider les entrepreneurs à gérer des tâches chronophages, comme répondre à des emails ou organiser des chatbots. Ils implantent des API pour automatiser des tâches comme l’organisation de publications Twitter ou la mise en place de réponses automatiques aux emails. L’équipe, basée en France, est composée de deux ingénieurs très sympathiques. J’ai été impressionné par leur travail et je pense qu’ils méritent d’être mis en avant.
D’accord, pour conclure notre discussion sur ce thème, je vais te poser une dernière question, en lien avec le N de notre acronyme : NFT. Y a-t-il un projet NFT spécifique que tu souhaiterais mettre en avant ?
Un projet NFT qui m’a impressionné est celui d’Hermine Bourdin. Elle combine le digital et la réalité augmentée pour créer une expérience où tu peux interagir avec ton NFT. Elle travaille sur des mouvements de danse et des formes rondes. Elle a aussi un côté physique, faisant de la poterie et de la sculpture. Tu peux te balader avec ton « compagnon numérique » NFT en réalité augmentée. Elle est l’une des rares artistes qui explorent ces trois axes artistiques. Elle travaille sur des projets importants avec différentes fondations, donc c’est peut-être le bon moment pour découvrir son travail.
Pour conclure, pourrais-tu résumer Artorus en seulement trois mots ?
- Futuriste
- Dématérialisé
- Numismatique
CEO et Rédacteur Chef de Coinpri je navigue dans les eaux de la Blockchain depuis déjà 5 ans. Attendez il me semble voir au loin la Terre Promise de l Adoption.