Le gouvernement israélien a porté un coup important à la lutte contre le financement du terrorisme en saisissant près de 190 comptes Binance détenus par des groupes présumés terroristes, dont l’État islamique et le Hamas. Menée par l’agence antiterroriste israélienne en 2021, cette opération a suscité l’attention malgré le déni de Binance. La plateforme a toutefois réitéré sa volonté de combattre le terrorisme avec les autorités internationales.
L’Etat islamique et le Hamas se seraient servis de Binance..
Binance fait l’objet d’une enquête en Israël. Selon un rapport de Reuters du jeudi 4 mai, le Bureau national israélien de lutte contre le financement du terrorisme (NBCTF) a saisi près de 190 comptes Binance associés à des groupes terroristes. Parmi ces comptes, deux seraient liés à l’État islamique, tandis que plusieurs autres seraient détenus par des sociétés palestiniennes affiliées au Hamas. L’agence antiterroriste israélienne a mené cette saisie en 2021 dans le but de nuire à l’État islamique et de compromettre ses objectifs.
Un Palestinien du nom d’Osama Abuobayda, âgé de 28 ans, a été identifié comme le propriétaire de deux comptes liés à l’État islamique. Les autres comptes sont détenus par trois sociétés d’échange palestiniennes, dont Al Mutahadun For Exchange, Dubai Company for Exchange, et Al Wefaq. Toutefois, les documents consultés par Reuters n’ont pas fourni de détails sur la manière dont ces comptes Binance étaient liés à l’État islamique.
Binance, l’exchange travaille avec les autorités antiterroristes internationales
Suite aux allégations, Binance a démenti et a réaffirmé son engagement à collaborer avec les autorités internationales pour identifier les utilisateurs exploitant des comptes pour des activités illicites.
En ce qui concerne les organisations spécifiques mentionnées dans l’article, il est important de préciser que les mauvais acteurs n’enregistrent pas de comptes sous le nom de leurs entreprises criminelles.
Extrait de la déclaration de Binance
La plateforme a également annoncé avoir aidé à geler plus d’un milliard de dollars cette année et que près de la moitié de son équipe de conformité s’occupe de la surveillance des sanctions, du filtrage des noms, de l’intégration de la procédure de connaissance du client (KYC) et de la surveillance on-chain.
L’implication de Binance dans ces activités illégales n’a pas encore été prouvée, mais cette affaire souligne l’importance de la coopération entre les plateformes d’échange et les forces de l’ordre pour lutter efficacement contre le financement du terrorisme. Grâce à la traçabilité des cryptomonnaies comme le Bitcoin, il est possible de localiser les fonds illégalement acquis.
Par ailleurs, les Brigades Al-Qassam du Hamas ont récemment annoncé qu’elles n’accepteraient plus les dons en Bitcoin. Cette décision démontre que même les groupes terroristes reconnaissent que les transactions en cryptomonnaies ne sont pas aussi anonymes qu’ils le pensaient auparavant.
Journaliste chez Coinpri, j’ai été captivé par l’univers du bitcoin et de la blockchain dès 2020. L’aspect décentralisé du Bitcoin a particulièrement éveillé mon intérêt. Depuis lors, je m’emploie constamment à diffuser mes connaissances, espérant voir un jour un monde où chacun profite pleinement de sa liberté financière.
