Après Binance, l’exchange Kraken s’installe à Abu Dhabi !

Après Binance, c’est au tour de l’exchange Kraken de proposer ses services de trading à Abu Dhabi. Décidément, le Moyen-Orient continue à séduire les exchanges crypto.

Kraken : objectif EAU

Les Émirats Arabes Unis (EAU) sont très attractifs pour les entreprises Blockchain en raison de leur cadre juridique. Il en résulte une croissance parmi les plus rapides avec 7% des volumes de transaction selon Chainalysis.

Kraken se veut précurseur en étant le premier exchange à proposer des paires de trading en AED, la monnaie locale. Curtis Ting, le Directeur Général Europe, Moyen-Orient et Afrique de Kraken, a en effet indiqué que l’exchange avait obtenu les licences nécessaires.

L’exchange a également indiqué vouloir y installer son siège régional après accord de l’Abu Dhabi Global Market.

Curtis Ting souligne que pouvoir opérer directement avec le marché d’Abu Dhabi et proposer des paires de trading adossées à l’AED est un pas de plus vers l’adoption. Les paires disponibles au lancement seront ETH/AED, BTC/AED, MATIC/AED et d’autres encore.

Il est important de faciliter l’accès aux marchés mondiaux et de s’assurer qu’investisseurs et commerçants aient accès à leur devise locale.

Curtis Ting, Directeur Général de Kraken

ll serait en effet dommage pour Kraken de se priver du marché des Émirats Arabes Unis celui-ci représentant environ 25 milliard de $. Un marché se hissant selon Chainalysis à la 3e place dans la région, derrière le Liban (26 milliards $) et la Turquie (132,4 milliards $).

Une concurrence féroce entre les exchanges

Il est inutile de repréciser que Binance, la plateforme numéro un en volume échangé est aussi intéressée par les Émirats Arabe Unis et Abu Dhabi. L’acceptation des cryptoactifs étant en plein essor dans la région, le marché reste donc très attractif, en témoigne le souhait de Binance de recruter une centaine de collaborateurs. 

L’exchange Bybit a quant à lui opté pour un siège social à Dubai.

La plateforme FTX n’est pas en reste avec l’obtention de sa licence et l’étblaissement de son siège régional à Dubai.

Une régulation mondiale aux aguets

Alors que les EAU font tout pour attirer investisseurs, brokers crypto et entreprises Blockchain, certains régulateurs reprochent aux pays son laxisme sur le blanchiment d’argent.

Dans un monde où des blocus internationaux existe (coucou la Russie et la Corée du Nord), le blanchiment d’argent reste une préoccupation majeure.

Les EAU deviennent un Eldorado crypto permettant le développement de l’AED pendant qu’euro et dollar subissent de plein fouet l’inflation. Une inflation entrainant une perte de confiance dans les devises fiats au profit des cryptomonnaies. Reste à savoir si les EAU sauront réguler le marché et échapper au courroux des régulateurs mondiaux.