Couverture médiatique négative du Bitcoin : le mea culpa du Financial Times

Le Financial Times s’excuse auprès de ses lecteurs pour avoir menti sur Bitcoin ces 14 dernières années. Ce mea culpa intervient après que le Bitcoin a franchi le cap de 100 000 dollars et fait son entrée dans les trésoreries de plusieurs institutions et pourrait intégrer la réserve stratégique de plusieurs pays, dont les Etats Unis.

Nous sommes désolés, regrette le Financial Times

L’actuelle performance remarquable du Bitcoin (BTC) change la perception de plusieurs acteurs sur cet actif. Virulent critique du Bitcoin, le Financial Times a publiquement présenté des excuses à ses lecteurs pour son cynisme à l’égard du Bitcoin ces 14 dernières années. Alors que le prix du Bitcoin a dépassé les 100 000 dollars, le journal reconnaît que son cynisme vis-à-vis du Bitcoin a fait passer ses lecteurs à côté d’un investissement qui aurait pu leur rapporter des bénéfices.

Nous sommes désolés si, à un moment ou à un autre au cours des 14 dernières années, vous avez choisi, sur la base de notre couverture, de ne pas acheter un produit dont la valeur a augmenté. C’est bien quand votre montant augmente. Et nous sommes désolés si vous avez interprété notre cynisme crypto comme une déclaration de soutien à la tradfi, parce que nous la détestons également.

Comme plusieurs médias traditionnels, le Financial Times a toujours été un virulent critique du Bitcoin. Depuis 2011, les publications du journal ont présenté le Bitcoin comme un échec en tant qu’unité de compte, moyen d’échange et réserve de valeur. À maintes reprises, le Financial Times a présenté le prix du Bitcoin comme le résultat d’un battage publicitaire et non l’indicateur d’une quelconque utilité. Ce scepticisme à l’égard du Bitcoin a poussé de nombreux lecteurs du Financial Times à se distancier du Bitcoin. Un manque à gagner énorme pour eux, car le Bitcoin a été de loin l’actif le plus performant de la décennie.

Un autre “expert économiste” se dédit

Le Financial Times n’est pas le seul acteur à avoir changé de langage à l’égard du Bitcoin. L’économiste et journaliste américain Peter Schiff a également été mis devant ses contradictions par les internautes. En novembre 2019, Schiff déclarait sur X que le Bitcoin n’atteindra jamais 100 000 dollars. “Continuez à rêver”, répondait-il avec un ton moqueur à un internaute qui faisait des prédictions sur le prix du Bitcoin.

Quand le prix du Bitcoin a dépassé les 100 000 dollars, plusieurs internautes ont rappelé les propos de l’économiste. L’ancien patron de Binance CZ s’est prêté au jeu, contraignant Peter Schiff à revenir sur ses propos. Toujours critique de la crypto, l’économiste a affirmé sur X que le Bitcoin a franchi 100 000 dollars car il a acheté des politiciens et s’est associé au gouvernement américain. Cet interventionnisme politique et étatique traduit l’échec du Bitcoin en tant que marché libre, estime-t-il.

Les justifications de Peter Schiff sont évidemment fausses. Le Bitcoin n’a acheté aucun politicien et ne s’est associé à aucun gouvernement. Ce sont plutôt les hommes politiques qui ont acquis le Bitcoin et promu son utilisation pour le bien de leurs États. Aux Etats-Unis par exemple, Trump a acquis la crypto, y compris pour sa campagne électorale. Il a également promis de créer une réserve stratégique de Bitcoin.