Bien qu’annoncé mort une énième fois, Bitcoin (BTC) demeure immortel. Une chose qui doit fortement déplaire aux personnalités contre son adoption (coucou Christine Lagarde) qui souhaiteraient le voir disparaître du paysage économique. Le bitcoin reste immortel aussi bien pour les maximalistes que pour le Salvador et la République Centrafricaine qui l’adulent et le perçoivent comme une opportunité. Le Salvador ayant bien compris l’économie possible autour du BTC fait le dos rond face à l’orage crypto que nous vivons.
Le Salvador, pays du Bitcoin
Légalisé en septembre 2021, le Bitcoin (BTC) est devenu la devise officielle du pays avec l’appui de son président Nayib Bukele.
Dans sa politique crypto enthousiaste, le Salvador souhaite également créer la Bitcoin City. Une ville totalement alimentée en énergie grâce à la géothermie et à l’aide du volcan Conchagua afin de devenir carbon free.
Le pays détient à ce jour environ 2301 Bitcoins soit environ 50 millions de dollars au cours actuel du crypto-actif. Un montant nettement inférieur à l’investissement initial, chose qui ne semble pas perturber le gouvernement.
Le gouvernement du Salvador l’affirme : BTC n’est pas mort
Alejandro Zelaya, le ministre de l’économie du Salvador, reste de marbre face aux critiques des médias concernant les investissements du pays dans le Bitcoin.
Ce lundi, il a tenu à réagir aux nombreux attaques et au contexte bearish du marché :
Il y a une critique évidente de la nature du Bitcoin, pas de la stratégie du Salvador. Le Salvador est ce qui les intéresse le moins, ils ne s’intéressent pas à ce qui arrive à notre économie, ils ne s’intéressent pas à ce qui se passe avec notre peuple, à ce qui se passe avec l’inflation.
Alejandro Zelaya, Ministre de l’économie du Salvador
Concernant les allégations selon lesquelles le Salvador aurait perdu 40 millions de dollars en raison de la chute de la cryptomonnaie depuis un achat à 60 300 $ / Btc en octobre 2021, Alejandro a déclaré :
Je l’ai répété à plusieurs reprises : ce n’est pas une perte de 40 millions de dollars, nous n’avons pas vendu nos bitcoins.
Alejandro Zelaya, Ministre de l’économie du Salvador
Le ton est ainsi donné par le ministre de l’économie du Salvador qui semble adapte d’une règle simple du management de portefeuille dans un marché baissier, qui reste très très efficace : pas vendu, pas perdu (ndr : ceci n’est pas un conseil d’investissement).
Il affirme ainsi sa confiance dans la valeur du BTC face à ceux qui le qualifient d’investissement fiscal à haut risque, tout en le jugeant à contrario très fiable.
Le Salvador continue même ses placements dans l’or numérique.
Nayib Bukele rejoint le clan des Diamond Hands de Bitcoin
Le Salvador assume sa politique d’investissement et refuse de devenir un paper hand en vendant à perte. Le pays semble officiellement sur la route du hold jusqu’à la mort, tout en continuant son DCA tranquillement.
Il est ainsi définitivement ancré dans le rang des Diamond hands aux côtés de Michael Saylor le PDG de MicroStrategy ou d’Elon Musk.
Rappelons également qu’une école et un hôpital vétérinaire ont vu le jour quand le pays pendant le bullmarket l’année dernière.
Après le Salvador, la République Centrafrique, les Émirats Arabes Unis (Dubai, Abu Dhabi), le Bahreïn, ou des entreprises comme Mc Donald’s ont adopté le bitcoin ou autres jetons numériques décentralisés, quel sera selon vous la prochaine pierre à l’édifice de l’adoption des cryptomonnaies ? Coinpri a déjà sa petite idée, alors restez coinnecté !!
Cofondateur de Coinpri, expert de la blockchain et de NFT, je vulgarise ici le nouveau paradigme blockchain et web3.
