Demande de rançon en cryptomonnaie aux Jeux Olympiques de Paris 2024

Le Grand Palais, site français accueillant les jeux olympiques de Paris a été la cible d’une cyberattaque. Le hacker exige une rançon en cryptomonnaie pour ne pas divulguer les données financières du site. Une enquête a été ouverte par les autorités françaises.

La crypto s’invite aux Jeux Olympiques de Paris

Performances sportives inédites par ci, célébration des médailles par là, les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont indéniablement un rendez-vous sportif réussi. Mais tout n’est pas rose : certains acteurs malveillants profitent de l’événement pour tenter de gagner de l’argent de manières illégales.

Selon les informations du Journal Le Parisien, une cyberattaque a touché environ 40 sites touristiques français le week passé. L’alerte a été lancée dans la nuit du 3 au 4 août 2024 par le directeur des systèmes d’information Grand Palais, un site accueillant  des événements d’arts martiaux et d’escrime pour les Jeux olympiques de Paris 2024.

Grâce à cette attaque, les hackers ont réussi à accéder aux données financières de sites attaqués, dont le Grand Palais. Ils exigent une rançon en cryptomonnaie pour ne pas divulguer ces informations. L’identité des hackers et le montant de la rançon ne sont pas connus.

Les autorités rassurent et lancent une enquête

En réponse à cette attaque informatique, les autorités françaises disent contrôler parfaitement la situation. L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) qui supervise la cybersécurité des JO rassure notamment que les systèmes d’information impliqués dans le déroulement des Jeux Olympiques et Paralympiques ne sont pas affectés par cet incident.

Pour sa part, la Brigade française de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) a ouvert une enquête sur cette cyberattaque. La BL2C considère notamment que cette cyberattaque constitue des infractions d’atteinte à un système de traitement automatisé des données, extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime. S’ils sont appréhendés et reconnus coupables,les auteurs risquent jusqu’à cinq ans d’emprisonnement.

Dans un pays où la réglementation crypto est ferme, faisant parfois fuir des entreprises crypto, cette attaque pourrait relancer la guerre des autorités françaises contre la crypto. Pourtant, il ne s’agit pas ici de défaillance de la crypto mais du système de sécurité informatique. S’en prendre à la crypto pour cette cyberattaque reviendrait à déplacer le problème.