Le Qatar s’apprête à franchir un pas décisif dans l’univers des cryptomonnaies. D’ici la fin de l’année 2024, le pays du Golfe prévoit de mettre en place un cadre réglementaire complet pour les actifs numériques, marquant ainsi un tournant majeur dans sa stratégie économique.
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Un cadre réglementaire attendu pour le quatrième trimestre 2024
Le Qatar Financial Centre (QFC) a récemment annoncé son intention de finaliser et d’implémenter un cadre réglementaire pour les cryptos d’ici le dernier trimestre de 2024. Cette initiative vise à reconnaître légalement les actifs numériques et à renforcer l’économie numérique du pays.
Henk Jan Hoogendoorn, chef du secteur des services financiers du QFC, a souligné l’importance de cette démarche.
Nous avons établi un cadre solide pour la tokenisation de divers actifs du monde réel, incluant les titres, les instruments du marché des capitaux d’emprunt, et d’autres classes d’actifs.
Pour soutenir cette transition, le QFC a lancé un laboratoire d’actifs numériques. Cette plateforme collaborative vise à encourager l’innovation et la recherche dans les secteurs de la finance et des actifs numériques. Elle s’inscrit dans le cadre de la stratégie Fintech du Qatar et bénéficie du soutien de la banque centrale.
Ce laboratoire offre un espace où startups, entreprises et chercheurs peuvent développer des solutions innovantes en matière de blockchain et d’actifs numériques. L’objectif est de faire du Qatar un leader mondial de l’innovation numérique en favorisant l’adoption généralisée des technologies émergentes dans divers secteurs de l’économie.
Vers une adoption progressive des crypto par le Qatar ?
Le Qatar a parcouru un long chemin depuis l’interdiction explicite du trading de Bitcoin en 2018. L’année dernière, les régulateurs financiers ont proposé un cadre pour réglementer les jetons d’investissement adossés à des actifs physiques, signalant une approche plus ouverte envers les cryptomonnaies.
Cette évolution s’inscrit dans une tendance régionale, le Qatar emboîtant le pas à ses voisins comme les Émirats arabes unis et Bahreïn. La banque centrale du pays a également franchi une étape importante en finalisant les bases de sa monnaie numérique, prévoyant des tests en partenariat avec des banques locales et internationales.
Avec la mise en place de ce cadre réglementaire robuste, le pays affirme sa volonté de devenir un hub incontournable pour les cryptomonnaies et la blockchain au Moyen-Orient.
Journaliste chez Coinpri, j’ai été captivé par l’univers du bitcoin et de la blockchain dès 2020. L’aspect décentralisé du Bitcoin a particulièrement éveillé mon intérêt. Depuis lors, je m’emploie constamment à diffuser mes connaissances, espérant voir un jour un monde où chacun profite pleinement de sa liberté financière.
