The Merge est un succès ! Ethereum est désormais moins énergivore grâce à sa transition du Proof of Work au Proof of Stake. Mais alors, si ETH l’a fait, pourquoi BTC continue-t-il de détruire notre belle planète bleu ? Greenpeace l’exige, Bitcoin doit également passer au Proof of Stake !
The Merge, un succès qui fait dumper de joie le marché
Hier était un grand jour pour l’écosystème Ethereum et crypto : The Merge. Après un running gag de plus de 6 ans à se demander si celui-ci allait voir le jour, le voici !
Ethereum est désormais une cryptomonnaie Proof of Stake (PoS), un changement de consensus qui devrait s’accompagner par une réduction de près de 99 % de la consommation d’énergie de la Blockchain. Pendant que le marché dump de joie, l’écosystème crypto se félicite de cette réussite. Une réussite que Greenpeace fête également à sa manière : en attaquant Bitcoin.
Greenpeace veut que Bitcoin passe au Proof of Stake et qu’il arrête de détruire la planète !
Suis-je vraiment obligé de présenter Greenpeace, le groupe « écologiste » fondé en 1971 au Canada ? Non ? Parfait !
Comme je le disais, le groupe, célèbre pour ses positions a décidé de s’attaquer à Bitcoin dans un communiqué intitulé « Cut the Pollution and the Bullshit » . Dans ce communiqué, Greenpeace explique que BTC devrait également passer en Proof of Stake.
Alors que les incendies font rage dans le monde entier et que des inondations historiques détruisent des vies et des moyens de subsistance, les dirigeants d’États et de gouvernements fédéraux ainsi que les cadres d’entreprises se lancent dans une course à la décarbonisation aussi rapide que possible. Ethereum a montré qu’il est possible de passer à un protocole économe en énergie avec beaucoup moins de pollution du climat, de l’air et de l’eau. D’autres protocoles de cryptomonnaies fonctionnent depuis des années avec des mécanismes de consensus efficaces. Le bitcoin est devenu une aberration, refusant avec défi d’assumer sa responsabilité climatique.
Michael Brune, Directeur du Sierra Club
Ce n’est en effet plus une question de choix, mais de survie de notre espèce ! C’est pour cette raison que l’organisation a déclaré que « Change the Code, Not the Climate » , son programme de Lobbying anti-Bitcoin allait se voir allouer 1 million de $ supplémentaire. On va réussir à l’abattre ce méchant BTC !
Change the Code, Not the Climate
Lancé en mars 2022 par Greenpeace et Chris Larsen, un milliardaire connu pour avoir co-fondé Ripple, « Change the Code, Not the Climate » est un programme de Lobbying pour faire migrer Bitcoin du Proof of Work (PoW) au Proof of Stake (PoS).
Parmi ce Lobbying, on retrouve un site intitulé cleanupbitcoin, qui, non content de nous montrer la consommation excessive de Bitcoin, nous indique que la température de la planète augmenterait de 2°C si BTC venait à être adopté mondialement. Je te laisse lire les autres « facts » par toi-même.
Si les initiatives se sont depuis multipliées avec de nombreux communiqués de presse et pamphlets anti PoW, il semble que Greenpeace veuille passer à la vitesse supérieure, en atteste le rajout de 1 million de $ à l’initiative.
La campagne « Change the Code, Not the Climate » va maintenant intensifier ses efforts avec un million de dollars de nouvelles publicités en ligne et nous venons de lancer une pétition appelant Fidelity Investments à pousser le bitcoin à suivre l’exemple de l’ethereum en adoptant le protocole PoS qui réduit considérablement la contribution de la cryptomonnaie à la crise climatique.
Communiqué de Greenpeace
Quand le Proof of Work de Bitcoin pourrait sauver Greenpeace, ô douce ironie
Si nous pouvons débattre autour de la consommation d’énergie du PoW, il convient de rappeler une chose essentielle que Greenpeace ne mentionne pas : la décentralisation et la sécurité qu’il permet. En effet, le PoS à grande échelle ne fait que commencer et faire migrer le protocole le plus résistant de notre histoire dessus serait du suicide. Sauf si vous voulez prendre le risque de perdre un instrument utile pour reprendre votre pouvoir monétaire (ndr : perso, je passe).
Nous prendrions en effet le risque de perdre cette décentralisation, si chère à notre écosystème. Une décentralisation dont Greenpeace aurait d’ailleurs eu besoin en 2015 lorsque leurs comptes bancaires ont été gelés par le gouvernement indien.
Une chose impossible sur Bitcoin du fait du Proof of Work, mais qui serait plus facilement possible sur une blockchain Proof of Stake (ndr : le futur nous le dira et je suis le premier heureux si je me trompe). Toi qui vient de lire cet article, qu’en penses-tu ? On attend ton avis sur le sujet et sur les autres sur nos réseaux sociaux ou en privée. Bonne lecture.
CEO et Rédacteur Chef de Coinpri je navigue dans les eaux de la Blockchain depuis déjà 5 ans. Attendez il me semble voir au loin la Terre Promise de l Adoption.