D’après de récentes analyses, neuf gouvernements se trouvent en possession d’une quantité significative de bitcoins, acquis par divers moyens. Au total, ces États détiendraient plus de 500 000 bitcoins, représentant une valeur estimée à 32 milliards de dollars. Les États-Unis dominent ce classement avec le plus important portefeuille, suivis de près par la Chine.
Table des Matières
Bitcoin, la nouvelle arme financière des États ?
Selon les données publiées par la plateforme en ligne, Bitcoin Treasuries, spécialisée dans le suivi des transactions et des portefeuilles Bitcoin détenus par diverses entités, les États souverains possédaient collectivement environ 517 414 BTC.
Les États-Unis dominent le classement avec un portefeuille de 213 246 bitcoins, évalué à environ 13,4 milliards de dollars. Cette réserve provient principalement de saisies liées à des activités illégales, notamment la fermeture du marché noir Silk Road en 2013.
La Chine occupe la deuxième place avec 190 000 bitcoins, issus de la confiscation lors de l’escroquerie Plus Token en 2019. Le Royaume-Uni complète le podium avec 61 000 bitcoins, résultant d’une saisie majeure en 2021 dans le cadre d’une affaire de fraude à l’investissement.
Cependant, certains pays font figure d’exception. Le Salvador, pionnier dans l’adoption du Bitcoin comme monnaie légale, a volontairement acquis 5 800 bitcoins. Le Bhoutan, quant à lui, investit massivement dans le minage de la cryptomonnaie, y consacrant près de 21 % de son PIB.
Un avenir incertain pour les BTC des États !
Si la détention de Bitcoin par les gouvernements pourrait être perçue comme un signe de légitimation, la réalité est plus complexe. La plupart des États restent méfiants envers cette technologie, associée au blanchiment d’argent et à l’évasion fiscale.
Les approches gouvernementales divergent considérablement. Alors que le Salvador continue d’acquérir des bitcoins, l’Allemagne a récemment liquidé ses 50 000 bitcoins, provoquant une chute de 15 % du cours.
L’Ukraine détient 46 351 bitcoins, provenant à la fois de saisies et de dons liés aux efforts de guerre. D’autres pays comme le Venezuela, la Finlande et la Géorgie possèdent également des quantités variables de bitcoins, souvent issus de saisies judiciaires ou d’initiatives économiques spécifiques.
Journaliste chez Coinpri, j’ai été captivé par l’univers du bitcoin et de la blockchain dès 2020. L’aspect décentralisé du Bitcoin a particulièrement éveillé mon intérêt. Depuis lors, je m’emploie constamment à diffuser mes connaissances, espérant voir un jour un monde où chacun profite pleinement de sa liberté financière.