Le Kenya et la Fondation Venom lancent un Hub blockchain

L’intérêt pour la technologie blockchain en Afrique suscite l’attention des investisseurs et des gouvernements. Dans ce contexte, le Kenya a noué un partenariat avec la Fondation Venom, basée à Abu Dhabi, pour lancer un « hub blockchain » dédié aux applications Web 3.0 et à la blockchain en Afrique, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour le développement technologique du continent.

Gouvernement Kenyan et Fondation Venom, une alliance pour l’essor de l’Afrique

Le gouvernement kényan et la Fondation Venom ont signé un partenariat pour créer une plateforme de blockchain et de Web 3.0 en Afrique. Cette initiative vise à stimuler l’innovation blockchain dans les secteurs clés du continent africain, tels que :

  • Les domaines financiers
  • La blockchain pour la chaîne d’approvisionnement
  • L’agriculture
  • Le commerce transfrontalier

La Fondation Venom envisage d’encourager les Africains à comprendre l’intersection entre la finance traditionnelle et le Web 3.0. Ce partenariat permettra à la Fondation Venom d’aider à la transformation numérique du Kenya et d’autres pays africains en fournissant des outils et des ressources nécessaires pour développer des solutions innovantes basées sur la blockchain.

Fondation Venom, un Partenaire Clé pour l’Afrique 

La Venom Foundation est une organisation décentralisée, relevant de la juridiction du marché mondial d’Abu Dhabi (ADGM), et joue un rôle de premier plan dans l’accélération des projets Web 3.0 à l’échelle mondiale.

Selon Christopher Louis Tsu, directeur technique de la Venom Foundation, la technologie blockchain pourrait aider de nombreux pays africains, tels que le Kenya, à capitaliser sur leurs atouts et participer de manière compétitive sur les marchés mondiaux.

En apportant la technologie blockchain sur le continent, elle peut autonomiser les gens et aidera non seulement le Kenya, mais de nombreux autres pays africains à participer à de nouveaux marchés mondiaux, de manière compétitive.

Déclaration de Louis

Le secrétaire de cabinet du Kenya pour les investissements, le commerce et l’industrie, Moses Kuria, considère que le partenariat avec la fondation des Émirats arabes unis démontre l’engagement de son pays pour la nouvelle technologie. Selon lui, la création d’un hub de blockchain pourrait favoriser l’innovation dans différentes industries aux profits des communautés locales.

Dans un contexte de développement de la technologie blockchain en Afrique, les législateurs kényans ont proposé un projet de loi de finance 2023 visant à imposer une taxe de 3 % sur les transferts de cryptomonnaies et les jetons non fongibles (NFT). Cette mesure est moins lourde que celle appliquée par d’autres entités envers les entreprises de cryptomonnaies.

L’utilisation de la technologie blockchain en Afrique est en pleine expansion. En 2022, Le continent a enregistré une augmentation importante de près de 429 % des transactions liées à la blockchain, soit un total d’environ 474 millions contre 90 millions enregistrés en 2021. Les pays du continent cherchent à présent des solutions innovantes pour relever plusieurs défis économiques, et la blockchain offre des opportunités prometteuses pour y parvenir.