Pablo Renato Rodriguez, le cofondateur de l’AirBit Club, un projet frauduleux ayant causé des préjudices à de nombreuses personnes à travers le monde, vient de gagner une condamnation de 12 ans de prison suivie de trois ans de liberté surveillée.
Le cofondateur de l’AirBit Club condamné à 12 Ans de prison et à des confiscations massives
Après avoir plaidé coupable en mars devant un tribunal de district américain pour fraude électronique, Pablo Rodriguez vient d’être condamné à une peine de 12 ans de prison, assortie de trois années de liberté surveillée.
Dans une déclaration du 26 septembre, Damian Williams, le procureur du district sud de New York, a vivement critiqué Rodriguez. Pourquoi ? Eh bien, pour avoir délibérément visé des investisseurs peu avertis, en leur faisant de fausses promesses concernant la légitimité de leurs fonds investis dans des activités commerciales et minières de cryptomonnaies.
Ainsi, Rodriguez est également tenu de verser une amende de 65 millions $ et de céder divers biens, dont une somme totale de 3 800 bitcoins, d’une valeur d’environ 100 millions $. Cela comprend sa résidence située à Irvine en Californie, évaluée à 900 000 $.
En parallèle, les autres cofondateurs de l’AirBit Club, notamment Dos Santos, Scott Hughes, Cecilia Millan et Karina Chairez, ont également plaidé coupables et attendent désormais leur propre condamnation.
L’AirBit Club et ses promesses illusoires de richesse crypto
En 2015, l’AirBit Club a vu le jour en attirant des investisseurs avec la promesse alléchante de générer des profits grâce à l’extraction et au commerce de crypto.
Les responsables de ce projet ont vanté des retours quotidiens passifs, soi-disant garantis pour ceux qui souscriront à leurs adhésions.
Les initiateurs ont déployé des efforts considérables afin de parvenir à leurs fins, organisant des événements extravagants et des présentations locales dans divers pays pour persuader les victimes d’investir dans l’AirBit Club.
Toutefois, ces promesses de gains se sont révélées trompeuses, car aucune véritable activité liée à la crypto n’était effectivement menée en leur nom.
Dès 2016, les membres du club qui souhaitaient retirer leurs gains se sont retrouvés confrontés à une série de problèmes, notamment des excuses, des retards et des frais exorbitants, atteignant souvent plus de 50 % du montant demandé.
Ce genre d’histoires devrait nous inciter à une réflexion profonde. Comme on vous le répète souvent, restez vigilants !
Journaliste chez Coinpri, j’ai été captivé par l’univers du bitcoin et de la blockchain dès 2020. L’aspect décentralisé du Bitcoin a particulièrement éveillé mon intérêt. Depuis lors, je m’emploie constamment à diffuser mes connaissances, espérant voir un jour un monde où chacun profite pleinement de sa liberté financière.