Après Binance, la SEC s’en prend à Coinbase.. qui sera le prochain ?!

Coinbase fait face à des poursuites judiciaires. Eh oui, la SEC et un groupe de régulateurs de sécurité de l’État s’attaquent à la plateforme. Les allégations sont sérieuses : Coinbase aurait illégalement offert des titres non enregistrés, enfreignant ainsi les lois sur les valeurs mobilières.

Nouvelles accusations contre Coinbase 

Alors que les accusations contre Binance font encore rage, les autorités américaines intensifient leur répression réglementaire en s’attaquant cette fois à Coinbase, la plus grande plateforme d’échange de cryptomonnaies aux États-Unis.

Le mardi 6 juin, une ordonnance Show Cause (plainte) a été émise à l’encontre de Coinbase par la Commission des valeurs mobilières de l’Alabama, au sein d’un groupe de travail. Cette décision a créé une onde de choc dans l’écosystème des cryptomonnaies.

À en croire cette plainte, Coinbase aurait enfreint la loi sur les valeurs mobilières en offrant des récompenses de staking et en vendant des titres sans une autorisation officielle .

Plus précisément, Coinbase est accusé d’avoir offert des titres non enregistrés tels que SOL, ADA, MATIC, FIL, SAND, AXS, CHZ, FLOW, ICP, NEAR, VGX, DASH et NEXO.

L’Alabama Securities Commission souligne que Coinbase partage les bénéfices de ces comptes avec les investisseurs. Cependant, elle met en garde contre le fait que les comptes du programme de récompenses de staking de Coinbase ne bénéficient d’aucune assurance de la FDIC ou de la SIPC.

Par conséquent, cela signifie qu’il n’y a aucune protection contre les pertes pour les investisseurs, y compris les plus de 33 000 comptes détenus par les résidents de l’Alabama.

Coinbase prend une part de ces bénéfices (de staking) avant de les partager avec les investisseurs. L’action de l’ASC (Alabama Securities Commission) n’interdit pas à Coinbase d’offrir le staking en tant que service, tant qu’il est conforme aux lois de l’Alabama.

Extrait de l’ordonnance

Le groupe de régulateurs de sécurité de l’État a donné à Coinbase un délai de 28 jours pour répondre à cette ordonnance. Ils ont également appelé les investisseurs à vérifier le statut d’enregistrement des programmes de récompenses de staking avant d’investir.

La SEC s’en prend également à Coinbase… 

Comme si cela ne suffisait pas, la SEC porte également d’autres accusations contre la plateforme d’échange.

La SEC a en effet indiqué que Coinbase n’a jamais été enregistrée en tant que courtier, bourse nationale de valeurs mobilières ou agence de compensation.

Selon le président de la SEC, Gary Gensler, Coinbase aurait privé ses clients de protections essentielles visant à prévenir la fraude et la manipulation sur les marchés des valeurs mobilières.

Une raison pourrait expliquer la multiplication des accusations à l’encontre de Coinbase : sa volonté de défier la SEC devant le tribunal. Bien que le régulateur ait récemment été demandé aux tribunaux de rejeter la demande de la plateforme, l’affaire reste en suspens. Il reste à voir comment ces poursuites réglementaires pourraient affecter Coinbase ainsi que l’ensemble du paysage des cryptomonnaies dans les jours à venir.