La fusion du réseau Ethereum en septembre 2022, passant d’un mécanisme de preuve de travail (PoW) à la preuve d’enjeu (PoS), a constitué un tournant décisif pour réduire l’empreinte carbone du réseau. Selon un rapport du Cambridge Centre for Alternative Finance (CCAF), l’impact écologique du réseau a considérablement diminué, avec une baisse de la consommation énergétique de 100 000 depuis la fusion.
Table des Matières
La consommation énergétique d’Ethereum divisée par 100 000 après the Merge
Auparavant, le mining d’Ethereum via le consensus de preuve de travail était extrêmement énergivore. Cette méthode nécessitait d’énormes quantités d’électricité afin de permettre aux mineurs de valider les transactions et de sécuriser le réseau. Cependant, avec le passage à la preuve d’enjeu l’année dernière, la donne a radicalement changé. Malgré l’augmentation du nombre de nœuds, la consommation énergétique globale du réseau s’est effondrée de 99,97 %, d’après les recherches du Cambridge Centre for Alternative Finance.
Désormais, le réseau serait alimenté à 48 % par des énergies durables, dont 32 % d’énergies renouvelables et 16 % de nucléaire. L’énergie éolienne est la principale source renouvelable, avec 12 % de contribution.
Selon un récent rapport du Cambridge Centre for Alternative Finance (CCAF), cette transition technologique majeure, surnommée « The Merge », a permis de diviser par plus de 100 000 fois la consommation électrique du réseau. Elle est ainsi passée de la consommation énergétique du Chili à celle d’un petit village de 300 personnes !
L’étude estime que les émissions historiques de gaz à effet de serre d’Ethereum jusqu’à The Merge s’élevaient à 27,5 millions de tonnes de CO2, soit 0,06 % des émissions mondiales de 2020, l’équivalent d’un pays comme le Honduras ou le Liban.
La preuve d’enjeu, une révolution écologique ?
La consommation d’électricité du réseau Ethereum était en constante augmentation, atteignant le chiffre considérable de 45,8 TWh par an. Cette situation soulevait de vives critiques. Face à cela, la fondation Ethereum a décidé de modifier son algorithme de consensus. Le 15 septembre 2022 restera ainsi une date historique avec le passage officiel à un mécanisme de preuve d’enjeu, faisant chuter la consommation énergétique du réseau à environ 0,05 TWh par an.
D’après le rapport du CCAF, cette transition spectaculaire a été facilitée par l’alignement de la majorité de la communauté sur la nécessité d’adopter un mécanisme plus écologique. Cette résolution fait débat du côté de Bitcoin, où une partie significative de la communauté reste attachée au mining par preuve de travail. Certes, le consensus de preuve de travail a toujours soulevé des inquiétudes liées à sa forte consommation énergétique. Néanmoins, son impact environnemental réel serait moins important que ce que certains imaginent.
Journaliste chez Coinpri, j’ai été captivé par l’univers du bitcoin et de la blockchain dès 2020. L’aspect décentralisé du Bitcoin a particulièrement éveillé mon intérêt. Depuis lors, je m’emploie constamment à diffuser mes connaissances, espérant voir un jour un monde où chacun profite pleinement de sa liberté financière.