Toyota intègre Ethereum pendant que Ferrari étend son empire crypto en Europe 

La révolution blockchain s’invite dans l’industrie automobile. Le géant japonais Toyota envisage d’intégrer la technologie Ethereum dans ses véhicules, ouvrant la voie à une nouvelle ère de la mobilité connectée et autonome.

Toyota lance la révolution blockchain dans l’industrie automobile

Toyota explore actuellement la création de comptes orientés mobilité (MOA) pour ses véhicules, basés sur la blockchain Ethereum. Ce projet ambitieux, dévoilé dans le cadre du concept Mobility 3.0, vise à doter chaque voiture Toyota d’une identité numérique unique sur la blockchain.

Cette avancée technologique permettrait non seulement d’optimiser la gestion des informations relatives au véhicule, telles que l’historique d’utilisation, mais aussi d’ouvrir la voie à des fonctionnalités révolutionnaires comme la conduite entièrement autonome.

L’utilisation de la norme ERC-4337 d’Ethereum offrirait une gestion plus sûre et flexible des comptes véhicules, avec plusieurs avantages :

  • Une sécurité accrue des données, même en cas de perte de la clé privée
  • Une gestion transparente et immuable de l’historique d’utilisation du véhicule
  • La possibilité d’intégrer les systèmes d’identification existants aux adresses blockchain

Toyota envisage également la création de « jetons clés » sous forme de NFT, contenant les informations du propriétaire et les droits d’utilisation du véhicule. Cette innovation pourrait faciliter la mise en place de services d’autopartage et révolutionner la gestion des droits d’accès aux véhicules.

La crypto au cœur de l’industrie automobile de luxe

L’initiative de Toyota s’inscrit dans une tendance plus large d’adoption des cryptomonnaies par l’industrie automobile haut de gamme. Ferrari, le constructeur italien, a récemment annoncé l’extension de ses options de paiement en crypto à son réseau de concessionnaires européens.

Cette décision fait suite au succès de l’introduction des paiements crypto aux États-Unis l’année dernière. Ferrari prévoit même d’étendre cette option à l’échelle internationale d’ici fin 2024, dans les pays où les cryptos sont légalement acceptées.

La marque justifie cette initiative par une demande croissante de sa clientèle aisée, de plus en plus intéressée par l’utilisation des monnaies numériques pour des achats de prestige.

En somme, l’intégration de la blockchain et des cryptos dans l’industrie automobile marque un tournant majeur. Que ce soit pour révolutionner la gestion des véhicules autonomes chez Toyota ou pour faciliter les transactions chez Ferrari, la crypto s’impose comme un acteur incontournable de la mobilité du futur.